Une icône de la boulangerie : Le croissant

Dans notre boulangerie—la plus ancienne d'Amsterdam, et peut-être la plus parfumée—nous aimons honorer les classiques. De nos stroopwafels signature au pain au levain rustique, en passant par les baguettes fraîches, et oui... le croissant inimitable. Une ode croustillante et dorée à l'artisanat.

Mais d'où vient exactement ce favori feuilleté ? Et qu'est-ce qui rend un croissant vraiment digne de ses miettes ?

Une brève histoire d'une légende en forme de croissant

Bien que désormais profondément ancré dans la culture française, l'histoire du croissant commence plus à l'est. Dès le XIIIe siècle, l'Autriche cuisinait un pain en forme de croissant appelé kipferl. On dit que Marie-Antoinette a apporté la pâtisserie en France, où elle a évolué vers la version beurrée et feuilletée que nous connaissons aujourd'hui. Les Français lui ont donné une nouvelle forme et une nouvelle norme, qui depuis a fait le tour du monde.

Qu'est-ce qui fait un croissant authentique ?

Tout dépend de la pâte. Les vrais croissants sont faits d'ingrédients simples—farine, eau, levure, sucre, sel—et d'une bonne quantité de beurre. La pâte est soigneusement roulée et pliée, encore et encore, pour former les couches légères et aérées qui donnent au croissant sa texture caractéristique.

Une fois façonné en ce croissant classique et cuit à la perfection dorée, le résultat est une pure alchimie : croustillant à l'extérieur, moelleux et parfumé à l'intérieur, avec une richesse qui ne nécessite aucune traduction.

De Spuistraat, Avec des couches

Nous cuisons nos croissants frais chaque matin dans notre boulangerie historique d'Amsterdam. Certains sont garnis (un peu de chocolat ici, un peu d'amande ou de jambon et fromage là), d'autres restent dans leur forme la plus simple et élégante. Tous sont réalisés avec la même attention au détail transmise de génération en génération.

Que vous le préfériez sucré ou salé, dégusté au petit-déjeuner au bord d'un canal ou discrètement en milieu d'après-midi, un croissant chaud sorti de notre four est bien plus qu'une simple gourmandise. C'est un petit rituel. Et un rituel qui mérite d'être répété.